L'association
L’association LA PROVIDENCE est une association régie par la loi du 1er juillet 1901.
C’est une association « déclarée » ; elle n’est pas reconnue d’utilité publique.
Par arrêté préfectoral (numéro 2006-361-5 du 27 décembre 2006), l’établissement est habilité à recevoir 32 mineurs des deux sexes en internat de 3 à 18 ans, 8 jeunes majeurs de 18 à 21 ans, et 40 prise en charge en SAPMN pour des enfants (de 3 à 18 ans).
Histoire
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1668
L’Evêque de NIMES, Monseigneur COHON, fonde le 3 mars de cette année, une maison appelée La Providence, pour aider à l’instruction et à l’alimentation d’enfants pauvres catholiques et protestants des deux sexes. Elle bénéficie de statuts ; elle est administrée par 12 personnes ; cette maison est située sur l’emplacement actuel du parking de la chambre de commerce de Nîmes, ancien hôpital protestant.
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6 février 1669
Mademoiselle de CHAMPEAU, 1ère directrice, est installée dans son emploi ; elle reçoit les premiers enfants.
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20 juin 1669
La Providence s’installe dans les locaux d’un ancien hôpital protestant acquis par l’Hôtel-Dieu, hôpital catholique.
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Mars 1686
Monseigneur SEGUIER, successeur de Monseigneur COHON, qui a envoyé à VERSAILLES Monsieur de LAUGNAC, vicaire général, trésorier de la cathédrale, obtient du roi les « lettres patentes (acte administratif conférant certaines facilités relatives à la fiscalité de l’époque) ; elles sont enregistrées au « parlement » de TOULOUSE le 10 juillet 1686, à la cour des comptes de MONTPELLIER le 25 octobre suivant et par le « présidial » de NIMES le 24 janvier 1687.
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A la Révolution
a propriété du bâtiment acquise en 1698 est reprise par l’Hôtel-Dieu. L’œuvre de la PROVIDENCE disparaît dans les années 1789 – 1794.
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1816
les Dames de la Miséricorde, association de dames charitables de Nîmes, créent un orphelinat pour jeunes filles.
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1822
existe à « NISMES » une association de dames charitables, dite « Association de l’œuvre de la Miséricorde », qui a « établi » la maison de la Providence. Pour le service de cette maison, la présidente et les dames de cette association décident de faire appel à une congrégation religieuse féminine catholique.
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28 mars 1882
le conseil municipal de la ville de NIMES décide d’acquérir un établissement qui sera mis à la disposition des Dames (religieuses) de NOTRE DAME DE GRACE sous l’ordre de SAINT-THOMAS DE VILLENEUVE ; cet établissement est destiné à l’éducation gratuite de jeunes filles catholiques pauvres.
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22 décembre 1956
création de l’association « l’œuvre Nîmoise du foyer de Saint Thomas ».
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27 mars 1958
déclaration à la préfecture du GARD : NR 28/1958.
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3 avril 1958
les statuts sont publiés au Journal Officiel.
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23 octobre 1967
l’association se voit notifier l’habilitation préfectorale lui permettant d’accueillir des enfants relevant de l’assistance éducative.
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26 novembre 1982
Foyer Providence 2000 ; inauguration des nouveaux locaux après leur reconstruction. Après renouvellement, tant au niveau des locaux, que du personnel, que du dispositif de prise en charge des enfants, ces modifications ont permis à l’établissement d’être en adéquation entre besoins et moyens pour accomplir sa mission.
Missions
La mission de l’Association La Providence s’inscrit dans le dispositif du Conseil Général du Gard et de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (P.J.J.) en donnant, à la maison d’enfants, des moyens inscrits dans les politiques sociales nationales et locales pour accueillir et éduquer des enfants :
- Soit marqués par les difficultés de la vie,
- Soit victimes de ruptures affectives.
Attentive aux méthodes éducatives qui sont de la responsabilité des professionnels en la matière, soucieuse de l’adéquation indispensable entre les structures que requièrent ces méthodes et l’obligation d’une gestion efficace et conforme aux souhaits des autorités de contrôle, l’association a donc comme principale finalité l’épanouissement harmonieux et le bien-être des enfants confiés à La Providence.
Valeurs
L’association La Providence en contribuant au rétablissement du lien social, en redonnant « du sens », des repères, remplit une fonction symbolique forte. L’action qu’elle conduit à travers l’établissement s’oriente sur les valeurs suivantes :
L’écoute et la prise en compte du jeune en tant que sujet de droit, ce qui fonde sa dignité et le respect qui lui est dû, quel que soit son histoire ou son groupe d’appartenance ;
La reconnaissance de la famille, en ce qu’elle doit constituer un lieu et un environnement indispensable à l’éducation et au développement de l’enfant, éléments irremplaçables de la constitution de son identité et de son histoire.
Le développement de l’autonomie du jeune, pour lui permettre de trouver sa place, dans la société, par le développement de ses propres potentialités, dans le respect d’autrui et les valeurs démocratiques et laïques qui fondent notre société.
- L’épanouissement de la personne amenée à acquérir « savoir » et « savoir- faire », à se connaître, à se réaliser et à donner sens à sa vie avec et pour les autres.
- L’accueil de tous : que toute personne, en particulier la plus démunie, soit accueillie, aimée et aidée à grandir au service des autres.
Colloques
L’association à participer avec 10 autres associations du Gard et l’ADC Languedoc Roussillon à l’organisation de 2 journées d’etude et de formation qui ont rassemblées plus de 300 personnes; Vous trouverez en pièce jointe les actes de ces journées.
Journées de formation 2012
Journée de formation du 22/23 mai 2012
Sujet: la loi du 5 mars 2007
Journées de formation – 7 et 8 juin 2011
10 associations, 2 etablissements public et l’ADC languedoc roussillon ont organisé 2 journées de formation les 7 et 8 juin 2011 à l’hotel ATRIA à Nîmes :
séparer, ne pas séparer quel choix ? quel risques ?
420 professionnels ont réfléchi durant 2 jours à travers 4 tables rondes.
Les debats attendus et esperés ont eu lieu et nous vous invitons
